Approche psychosomatique
Le corps est notre premier langage et témoigne de notre unité psychosomatique innée, car c'est par lui que nous avons communiqué dans notre petite enfance, avant d'avoir "les mots pour le dire" et il a conservé les traces des premières relations affectives dans lesquelles nous avons baigné.
Dépositaire de notre mémoire, de nos angoisses mais aussi de nos attentes et nos rêves, il peut alors exprimer, sous forme de somatisations, l'histoire de ces rencontres primordiales, l'empreinte de nos relations précoces.
C'est à cette dimension archaïque que s'intéresse la psychosomatique, ainsi qu'à la participation du psychisme dans l'émergence des troubles somatiques.
L'éclairage des évènements de vie, psychologiques et corporels, nous permet, toujours, de nous repérer au sein de notre propre vécu, et de mettre en relief le contexte, les forces, mouvements et enjeux psychiques, restés jusque-là invisibles ou inaccessibles.
Si, dans le présent, nos blocages sont souvent l'écho et la réactualisation de problématiques anciennes, ce travail d'association et de liaison (passé/présent ; corps/psychisme ; soi/autrui...) nous transforme profondément et nous donne l'occasion de retisser un lien de confiance envers nous-mêmes et les autres.
Il nous offre également une possibilité d'agir, dans "l'ici et maintenant ", loin de tout déterminisme.
Et parce que la thérapie n'est pas une pratique réservée à ceux-là seuls qui sauraient d'emblée "quoi dire" ou seraient particulièrement à l'aise avec le seul langage verbal, je m'appuie autant sur l'éprouvé corporel et émotionnel, à travers des médiations (comme la relaxation et la visualisation), ou d'autres processus de symbolisation (écriture, dessin...) : la parole s'en trouve facilitée, vivifiée.
L'intégration de la dimension corporelle et de ces médiations fait donc intégralement partie de ma pratique, qui ne cesse de s'accorder et se réinventer au contact des patients.
Le dispositif thérapeutique, enfin, est en réalité très souple et peut s'adapter aux contraintes de chacun : en soutien ponctuel à un moment clef ou sur un suivi plus long ; allongé ou en face à face ; à distance ; toutes les semaines ou quinze jours...
Le cadre ( confidentialité, régularité...) garantit bien une continuité de soin et, avec, la possibilité d'avancer en sécurité.
Pour les couples
Le couple est une entité vivante, qui s’ancre dans une histoire, des origines et un devenir.
De ce fait, traverser des épreuves, des moments d'ébranlement et de doute fait inévitablement partie de sa vie, et constitue un appel naturel au changement, à faire évoluer la relation.
Mais il peut être difficile d’en sortir seuls, en restant dans l’espace intérieur et clos qu’il représente également.
Faire appel à un tiers permet alors de médiatiser les conflits, incompréhensions, non-dits et autres facteurs de crise conjugale.
Le cadre neutre de la thérapie invite chacun à s’exprimer et à écouter l’autre, tout en bénéficiant du regard extérieur et de la parole du thérapeute : celui-ci est là pour veiller à ce que vous puissiez y déposer votre vérité.
Sa présence est essentielle aussi pour ouvrir et relancer un processus de réflexion et de questionnement plus circulaire, à même de mettre un peu de distance bienvenue, de respiration dans ces situations d'impasse.
Remettre la parole en circulation entre vous est un temps nécessaire pour apaiser les tensions et trouver les réponses ajustées au désir de l'un et de l'autre, comme à la dynamique du couple.
C'est aussi la possibilité de renouer avec ses moments heureux et votre potentiel créateur...